« On ne peut pas ne pas communiquer. » Un axiome de la communication selon Paul Watzlawick
Cet axiome rappelle que tout un chacun exerce une influence sur les autres, tantôt positive, tantôt négative, faible ou forte, mais une influence tout de même.
A travers cet axiome nous comprenons que nous ne pouvons pas être totalement neutres dans une communication.
Paul Watzlawick nous invite donc à prendre notre part de responsabilité dans nos relations interpersonnelles et à assumer l’influence que nous avons sur l’autre à travers notre présence, nos pensées et nos intentions.
En effet, à travers notre communication nous influençons l’autre cependant nous avons également une influence sur nous-mêmes par l’intermédiaire de nos pensées.
Les pensées se traduisent par une réalité objective mesurable et quantifiable en terme électrique et énergétique. La conscience humaine a également une réalité physico-chimique observable grâce notamment aux neurosciences.
La conscience permet notamment la neuro-plasticité, c’est-à-dire la capacité de faire évoluer nos pensées donc nos décisions conscientes pour finalement changer qui nous sommes.
Dans cet article, je vais m’intéresser particulièrement à l’influence et au pouvoir des pensées :
- Dans cette première partie, je montrerai que les pensées ont une existence physique et énergétique observables et quantifiables. Nous verrons trois preuves scientifiques de cette réalité des pensées. Je cherche ainsi à montrer que les prises de conscience que nous avons affectent notre neurobiologie et créent de nouvelles connexions synaptiques.
- Dans une seconde partie, je montrerai qu’à travers les changements liés à nos prises de conscience sur notre façon de concevoir le monde, nous découvrons de nouvelles façons de penser qui nous permettent de changer, de progresser, d’influencer et finalement de devenir quelqu’un d’autre.
Trois preuves de la réalité physique des pensées : Influence et pouvoir des pensées (Partie 1/2)
La question posée cette première partie est :
Comment fonctionnent les pensées et quel est leur pouvoir d’action ?
Comment démontrer la réalité physique des pensées de manière quantifiable et mesurable ?
Dans cette première partie nous montrerons l’influence des pensées à travers trois preuves scientifiques de leur réalité physique :
- les ondes cérébrales vues par l’électro-encéphalogramme (Preuve 1) qui montre que les pensées peuvent être perçues comme des ondes dans l’air
- la fonction Psi en Physique quantique (Preuve 2) qui montre que ces ondes produisent de l’énergie,
- l’énergie du monde subtil captée par les microscopes (Preuve 3) qui montre que l’énergie de ces ondes est visible.
Commençons tout d’abord par les études de la pensée avec l’aide des ondes cérébrales :
Les ondes cérébrales de l’électro-encéphalogramme : Preuve 1
« Etre un homme, c’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde » Antoine de Saint-Exupéry
Dans les années 1920, Ferdinando Cazzamalli collabore avec Hans Berger et Vladimir Bechterew dans la mise en évidence de courants électriques issus de l’activité cérébrale à l’origine de la transmission d’informations entre individus.
Il étudie et mesure ces courants qui sont à la base d’émissions électromagnétiques captables à distance.
Il remarque que ces ondes cérébrales sont plus intenses lors d’émotions fortes. Nous développerons plus tard cette notion liée aux émotions.
Depuis 1920, de nombreuses publications et revues scientifiques (voir Sources) ont été écrites sur le sujet des « ondes des pensées », « ondes cérébrales » ou encore « vibrations-pensées ».
Ces ondes électriques du cerveau sont présentes dans l’air comme les ondes électromagnétiques des portables ou le wifi.
Ce n’est que depuis 1950 que la technique de l’électro-encéphalogramme (EEG) est couramment utilisée dans le domaine scientifique notamment dans la médecine ou dans les neurosciences.
L’activité électrique du cerveau produit une oscillation électromagnétique mesurable grâce à des électrodes que l’on place sur le cuir chevelu. Nous observons alors une oscillation sous la forme d’un tracé.
L’électroencéphalogramme est un outil très utilisé aujourd’hui en médecine, au même titre que les scanners.
Il permet d’étudier les fonctions neurologiques des patients notamment sur des problèmes tels que les crises d’épilepsies, la maladie de Parkinson ou des défaillances sur les fonctions psychiques ou nerveuses.
Il est également utilisé pour cartographier les différentes zones du cerveau et comprendre les mécanismes cérébraux dans le domaine des neurosciences.
Ces expériences scientifiques montrent que nos pensées émettent des vibrations électriques captables dans l’air dont la force est proportionnelle à l’intensité de nos émotions.
Voyons maintenant comment la physique quantique démontre que toute personne influence l’expérience qu’elle vit à travers ses pensées :
La fonction Psy en physique quantique : Preuve 2
« Il n’y a aucune réalisation qui n’ait pas été un rêve » Einstein en observant l’expérience de la double fente (fonction Psi)
Depuis 1801, l’expérience de physique quantique de La double fente (Double slip) de Thomas Young démontre l’influence de l’observateur sur une expérience. Cette expérience répondait à la question suivante :
La lumière est-elle une onde ou bien est-elle composée de particules (photons) ?
Les fentes de Young (ou interférences de Young) désignent en physique quantique une expérience qui consiste à faire interférer deux faisceaux de lumière issus d’une même source, en les faisant passer par deux petits trous percés dans un plan opaque.
L’expérience montre que la particule de photon prend une nature ondulatoire ou corpusculaire selon qu’elle est observée ou qu’elle n’est pas observée.
La nature de la lumière change donc en fonction de l’observation de cette dernière.
Dans l’infiniment petit, les particules de lumière observées (photons) changent de forme en fonction de celui qui les observe.
Cette expérience démontre pour la première fois, que dans l’infiniment petit, l’effet de l’observateur influence l’expérience. C’est la fonction d’onde dite « fonction Psi ».
La fonction Psi définit donc l’influence de la pensée humaine sur la matière à un niveau macroscopique (équivalent à une énergie de l’ordre de quelques mini-volts).
La pensée change donc directement la matière. Les ondes-cérébrales affectent la matière c’est-à-dire qu’elles ont une vibration une fréquence mais également une énergie.
Ma réflexion personnelle est donc de savoir si des pensées humaines cumulées extrêmement fortes pendant un très long moment pourraient, peut-être, affecter la matière de manière visible pour l’humain. Nous pourrions, par exemple, faire l’expérience de focaliser l’attention soutenue et simultanée de mille personnes pendant un long moment sur l’envie de bouger une cuillère. Le cumul des pensées focalisées serait-il suffisant pour produire une énergie capable de faire bouger la cuillère ?
Les vibrations-pensées et le travail d’introspection
« La principale raison pour laquelle les gens n’ont pas ce qu’ils veulent, c’est parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent » T.Harv Eker
A travers l’électroencéphalogramme et la fonction Psi de la physique quantique, nous comprenons que la pensée humaine peut être comparée à une antenne radio.
L’être humain :
- émet des ondes liées à nos pensées,
- reçoit les ondes des autres et
- transforme les pensées reçues pour les intégrer dans son univers (cadre de référence).
Ainsi, plus la fréquence des ondes-cérébrales est forte, claire, focalisée et dure longtemps dans le temps et plus la pensée peut se matérialiser en une réalité visible. Un meilleur contrôle de ses pensées permettrait donc d’augmenter ses chances de réussir ses objectifs.
Nous comprenons ainsi l’influence des pensées positives ou négatives des autres sur nous et l’importe, plus grande encore, de nos propres pensées sur nous-mêmes.
Quand on parle des influences des autres sur nous, il ne s’agit cependant pas de se couper de toutes sources d’influence extérieures, ce qui parait difficile, car cela obligerait à un isolement nocif sachant que nos besoins sociaux sont primordiaux pour notre bonheur.
Plutôt que de complètement s’isoler, il s’agit donc d’être davantage conscient de l’influence des pensées.
Cependant pouvons-nous percevoir les pensées et comment se matérialisent-t-elles concrètement dans nos vies ?
L’énergie du monde subtil captée par les microscopes : Preuve 3
Nous avons cinq sens qu’on appelle le « monde tangible » et il existe aussi d’autres perceptions inaccessibles à l’homme (le monde subtil). Nous ne voyons notamment pas l’invisible comme les ondes électromagnétiques de nos portables, les ondes des sonars des dauphins et des chauves-souris.
Les dauphins ou les chauves-souris communiquent avec des sens hors de notre portée (pour nos sens défini comme le monde tangible).
De la même façon, nous ne voyons pas les ondes-pensées (ou ondes cérébrales) que nous émettons ou recevons bien que nous puissions peut-être les sentir…
Il y a donc un lien possible entre l’aspect spirituel de nos vies et les découvertes scientifiques actuelles sur nos pensées en neuroscience et en physique quantique.
Le « monde subtil » a été, quant à lui, mis à jour récemment par la physique quantique. À un niveau plus bas que l’aspect microscopique du proton et de l’électron, il y a du vide, un grand amas de vide dans lequel se propage un champ d’ondes énergétiques dont fait partie l’énergie de nos pensées.
À l’inverse, dans l’infiniment grand et selon certains astrophysiciens, la façon dont nous percevons l’univers entier serait en réalité une projection de notre mental.
De la même façon que les ondes électromagnétiques, la pensée humaine, quand elle est suffisamment puissante et émotionnelle, affecte et change la texture de ce champ énergétique.
Ces observations sont visibles grâce à des microscopes extrêmement précis qui dans l’infiniment petit représentent la matière comme une masse d’énergie en mouvement.
Comment utiliser nos pensées ? => Bientôt la partie 2/2…
Nous avons vu trois preuves scientifiques de la réalité physique des pensées.
- les ondes cérébrales captables par électroencéphalogrammes prouvent la présence d’onde captable par les pensées dans l’air (comme les ondes radio)
- la fonction Psi de la physique quantique montre que ces ondes ont une énergie,
- et l’énergie des pensées captée par les microscopes permet d’observer ces ondes-pensées et leur énergie.
Nous pouvons donc en conclure que la pensée a une force qui est mesurable.
Il y a donc une puissance intrinsèque à la pensée dont il faut prendre conscience pour savoir l’utiliser tant dans des domaines personnels qu’interpersonnels. C’est ce que nous développerons dans la deuxième partie…
Dans la seconde partie, nous verrons comment utiliser la pensée à bon escient en commençant par les travaux de Carl Gustav Jung sur les pensées et la notion de « synchronicité »…
Clique ici pour voir la Partie 2/2 sur l’influence des pensées.
Pour en savoir plus, vous pouvez me contacter aux coordonnées ci-dessous :
- Raphael DIAZ
- Coach certifié HEC et formateur professionnel
- Tél : 07 83 22 52 42
- Mail : contact@coachingcommunication.fr
Mes Sources
Les ondes cérébrales de l’électro-encéphalogramme
- Le cerveau émetteur de Ferdinando Cazzamalli
- Les ondes cérébrales et la psychologie de Delay (Jean), 194
- Synchronisation des ondes cérébrales dans le site “Cercle des connaissances”
- Electroencéphalographie et (2013) de la revue The application of EEG.
- La synchronisation des ondes cérébrales : Retrouvez le rythme d’une vie saine et heureuse, 2009 de Ilchi Lee
La fonction Psi en Physique quantique
- Principles of quantum mechanics, 2nd ed., Plenum, New York, 1994, (ISBN 0-306-44790-8), chapitre 4.
- Mécanique quantique, tome I, Herman, Paris, 1977, (ISBN 2-7056-6074-7).
- Mécanique quantique 01 : Equation de Schrodinger par Emile Durand
- Physique quantique et représentation du monde d’Erwin Schrodinger, 1992
- L’origine quantique de la conscience – Enquête sur la nature de l’esprit de Emmanuel Ransford , 2015
L’énergie du monde subtil captée par les microscopes
- Énergie de l’invisible de Sandrine Muller-Bohard, 2018
- Electron Energy-Loss Spectroscopy in the Electron Microscope de R. F. Egerton, 2011
- Energie atomique et univers du microscope électronique à la bombe atomique (2e edition) de Thibaud Jean, 1945
- À la recherche de l’Univers invisible de David Elbaz
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Maxen nov · 11 janvier 2024 à 12 h 40 min
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