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Une fois que l’on a un rêve, il s’agit de le réaliser et de le partager dans notre environnement.

Parfois, les rêves des autres vont à l’encontre du nôtre ou au contraire dans le même sens.

  • Comment garder sa motivation et sa détermination sur le long terme ?
  • Comment continuer en direction de nos objectifs malgré les aléas ?

 

La détermination : Résilience et acceptation de l’échec

 

La psychopathologie des entrepreneurs a mis en évidence un de leurs traits de caractère récurrent : la tolérance à l’échec.

En effet, les entrepreneurs à succès ont une plus grande capacité à transformer leurs échecs en opportunités et donc à s’adapter aux aléas de la vie.

Ils possèdent donc un degré d’acceptation plus fort et une résilience plus grande que la moyenne pour faire face aux épreuves de la vie et avancer vers leurs objectifs.

Il est intéressant d’observer le parcours de personnages publics tels que Steve Jobs, Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger ou Mickael Jordan pour comprendre à quel point les difficultés dans un parcours peuvent être transformées en forces.

Les personnes portées par leurs rêves sont plus motivées car elles sont animées par leur motivation intrinsèque.

Cette motivation résolue et résiliente est illustrée par la phrase que l’on attribue à Thomas Edison lors de sa millième tentative pour créer une ampoule :

« Je n’ai pas raté 1000 fois, j’ai trouvé milles façon de ne pas faire fonctionner une ampoule. »

Thomas eddison motivation

Thomas Edison

De même, un jeune enfant a besoin en moyenne de deux mille essais pour se mettre debout.

Cependant, il semblerait que la société française, à travers sa culture sur la peur de l’échec, fasse parfois abandonner aux adultes leurs rêves au profit d’une réalité qui ne leur correspond pas toujours.

Cette ténacité et la volonté de continuer malgré les échecs permettent, tel le capitaine d’un navire, de suivre le cap de ses rêves.

Une fois qu’on a accepté l’échec comme une opportunité d’apprendre et se s’améliorer, il devient un moyen de progresser dans n’importe quelle discipline.

 

 

Le courage, l’intention et la technique

 

Durant mon parcours à HEC, Jean-Marc Descotes, ancien vice-champion du monde de karaté-do, nous a transmis une méthode, inspirée de préceptes asiatiques, pour progresser dans n’importe quelle discipline.

karaté

Selon lui, le progrès doit se faire en trois points dans l’ordre suivant :

1. Le courage :

Celui d’agir malgré la peur et de passer à l’action. Sans action il n’y a pas de progrès, le coaché doit se nourrir avant tout de ses expériences. À l’inverse, d’autres se préparent toute leur vie sans agir car ils n’osent pas dépasser leur peur.

2. La puissance :

Quand nous parlons de puissance, nous parlons d’intention. J-M. Descotes nous demande :

  • « Croyez-vous vraiment en ce que vous faites ? »,
  • « Avez-vous vraiment envie de réussir ? »

Si nous ne croyons pas en nous, la force dégagée pour atteindre nos rêves n’est pas assez forte, voire pire, nous risquons l’auto-sabotage.

Il propose donc d’être déterminé pour réussir car tant que nous pensons « ne pas mériter notre réussite », la puissance de notre pensée sera trop faible. Nous avons alors peur du succès.

3. La technique :

La technique comprend toutes les différentes manières de faire. Plus nous avons de techniques et plus nous sommes adaptables aux différentes situations.

De la même manière, plus nous avons pratiqué une technique et plus elle devient puissante.

L’idée est de pouvoir pratiquer sa technique et de la rendre meilleure par étapes en fonction de son niveau actuel.

S’améliorer

Il convient donc de se fixer des objectifs atteignables, légèrement au-dessus de nos capacités présentes, afin d’augmenter graduellement la difficulté et d’augmenter en agilité.

Enfin, plus nous avons de résultats et plus notre confiance augmente.

Et plus notre confiance augmente, plus nous allons être enclins à passer à l’action, à prendre des risques et à gagner potentiellement en confiance en nous.

La résistance à l’échec permet d’apprendre de son expérience et de s’améliorer.

C’est comme cela que nous apprenons véritablement un nouveau comportement, une nouvelle compétence.

D’une manière plus large, nous allons maintenant explorer :

 

L’équilibre entre énergie dépensée et résultat obtenu

equilibre énergie

La société moderne pousse l’être humain à vivre dans l’instantané et le court terme et il est de plus en plus attiré par la première phase de découverte d’une activité.

Cette phase de découverte est celle dans laquelle nous obtenons parfois des résultats rapidement, comme ladite « chance du débutant », étape la plus motivante.

Nous pouvons devenir accroc au pic d’énergie que provoque une nouvelle activité.

Il est d’ailleurs très fréquent chez de nombreux coachés de devenir accroc aux pics d’adrénaline que provoquent de nouveaux projets sans jamais s’astreindre à la discipline nécessaire pour les approfondir.

Nous entrons donc dans un débat entre la quantité et la qualité.

Vaut-il mieux faire de nombreux projets en jouant sur la loi des nombres ou trouver un projet motivant qui nous plait vraiment et persévérer ?

Je propose l’idée d’un équilibre entre les deux : se discipliner pour réussir, mais en gardant l’enthousiasme de la découverte.

Il s’agit de continuer à s’entrainer et progresser, en faisant de son mieux à chaque fois pour apprendre de ses erreurs, mais aussi de se fixer de nouveaux objectifs plus ambitieux par rapport à nos capacités actuelles.

 

 

Ambition sur le long-terme

 

Sans ambition suffisante, l’enthousiasme disparait. Sans discipline, l‘expertise ne voit jamais le jour.

Après plusieurs mois passés à accomplir des actions pour réussir leurs objectifs, de nombreuses personnes n’obtiennent pas les résultats espérés.

En effet, il faut en moyenne un an de pratique pour atteindre un niveau correct dans un domaine, quel qu’il soit, et cinq ans pour construire une expertise.

Les progrès au départ dus au courage et à la puissance de son intention sont renforcés par l’enthousiasme de la découverte.

Cependant, l’enthousiasme peut rapidement retomber et laisse place au découragement si on ne gère pas correctement les frustrations liées aux tentatives échouées.

 

C’est là où commence l’intérêt de la discipline et de la poursuite à long terme de notre rêve pour arriver au moment où le rapport entre l’énergie dépensée et le résultat obtenu s’améliore et s’équilibre.

Au fur et à mesure de nos expériences, nous comprenons ce qui fonctionne pour nous et ce qui ne nous réussit pas.

Nous apprenons d’autant mieux que nous apprenons à nous connaître par la même occasion.

Ainsi, nous maximisons la valeur ajoutée de nos efforts et nous minimisons le temps perdu pour arriver à notre objectif.

 

 

Garder sa motivation et le découragement

 

Un problème récurrent est d’atteindre trop rapidement ses objectifs (s’ils sont faciles à atteindre), et de s’en contenter.

Il se peut alors que le coaché arrête son activité, perde ses nouvelles habitudes et reprenne les anciennes. Plus nous arrêtons longtemps un projet et plus il devient difficile de le redémarrer.

Par exemple, parmi mes coachés, certains d’entre eux ont choisi un travail par défaut et n’arrivent pas à trouver une motivation suffisante pour changer :

  • « C’est le seul employeur qui a bien voulu de moi… »,
  • « C’est la première entreprise qui m’a dit oui… ».

Une fois son objectif atteint, il convient donc d’en fixer un nouveau plus ambitieux pour rester dans une démarche motivante de progression.

Un de mes coachés a, par exemple, créé son entreprise et a trouvé ardu de la faire vivre dans le temps, surtout quand la paresse s’installe.

Il a dû garder sa motivation plusieurs années de suite pour continuer d’innover et de s’adapter à son marché.

Il est donc judicieux d’apprendre à vivre de ses réussites et de se fixer de nouveaux objectifs plus motivants.

 

Conclusion : Le dépassement de soi

 

Les ennemis de la discipline étant la paresse et la dispersion, voici quelques méthodes tirées de mon expérience et du livre Getting things Done de David Allen pour dépasser la dure étape du découragement :

 

  • Décomposer son objectif à long terme en de petits objectifs à court terme faciles à atteindre. Si l’objectif est de « changer de travail », nous pouvons commencer par le définir comme une première étape qui est de « prospecter trois fois par semaine ». De plus, à chaque micro-objectif atteint, nous nous récompensons.
  • Se définir un objectif clair, mesurable et temporel grâce à la méthode SMART(ER) et l’outil que j’ai créé : Le PLAN DE VIE.
  • Garder un rythme et une régularité : Faire une action par jour en direction de son rêve. La force des rituels est cruciale dans la réussite d’un projet pour ancrer de nouvelles habitudes.

 

Voici des conseils pour garder sa motivation qui sont liés à nos relations interpersonnelles et à notre environnement :

  • Se trouver des alliés qui suivent la même aventure et sont motivés par notre objectif. Choisir un(e) allié(e) à peu près au même niveau que soi, voire un peu plus fort, pour progresser avec lui (elle).
  • Enfin, nous pouvons prendre contact avec une personne qui a déjà réussi l’objectif que nous voulons atteindre. Le fait de voir quelqu’un qui est passé par l’étape qui nous bloque et d’échanger avec lui peut nous faire comprendre comment il a fait et permet d’avoir une autre vision de ce qui est possible pour nous. Le coaché se dit : « Si lui l’a fait pourquoi pas moi ? » et cela va lui permettre de remettre en question son système de croyances.
  • Focaliser son objectif sur des actions qui ne dépendent que de nous et pas des autres. Le fait de postuler pour un nouveau travail ne dépend que de soi, le fait que notre candidature soit acceptée dépend des autres. À ce sujet j’aime bien la citation d’Hugues Boulenger, créateur de Réussir dans le plaisir :

« Tu ne peux pas changer les autres mais tu peux changer la relation que tu as avec eux. ».

  • Il s’agit de développer un sentiment de responsabilité et d’engagement personnel sur ce que nous pouvons contrôler, et de lâcher prise sur ce que nous ne pouvons pas contrôler. Cela s’applique autant dans la relation avec l’autre que pour nos objectifs personnels.

 

Un autre facteur aussi capital que paradoxal dans le contrôle de ses pensées est de savoir les accepter sans vouloir les juger ou les contrôler.

En effet, se détacher du résultat pour être simplement dans le processus entraîne automatiquement un plus grand lâcher-prise.

L’écrivain Robert Louis Stevenson écrit :

« L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même. »

 

Raphael DIAZ coach HEC expert en relation client, motivation et gestion du stress


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